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Karine, assistante de Nicolas et
Chantal |
Genèse du spectacle, une rencontre...
Conquis et heureux de la soirée passée en compagnie
de l’illustre florentin et des valeureux stagiaires, nous avons eu la
chance de rencontrer Laurent Gutmann et de découvrir une personne d’une
grande gentillesse et humilité. Quelle ne fût notre surprise lorsque
lui faisant part de notre enthousiasme, il accepta qu’une troupe amateur,
Les Dodus Dindons, monte et joue Le
Prince ! |
L'auteurLaurent Gutmann est auteur, comédien, metteur en scène et directeur du Centre dramatique de Thionville-Lorraine. Comédien formé par Antoine Vitez, il a également obtenu une Maîtrise de Sciences Politiques et un DEA de philosophie. Avant de réaliser ses propres mises en scène, il a travaillé comme assistant de Jean-Pierre Vincent au Théâtre des Amandiers à Nanterre. Depuis 1994, il a mis en scène des auteurs très divers comme Jacob Lenz, Jean Genet, Bertolt Brecht, Calderon de la Barca, Sophocle, Bernard-Marie Koltès, Ödön von Horvath, Georges Perec, Nathalie Sarraute et Jean Genet ainsi que ses propres textes. Ses spectacles ont été joués dans de grandes salles en France et à l’étranger (Studio-Théâtre de Vitry-sur-Seine, Théâtre de la Tempête, Théâtre National de la Colline à Paris, Théâtre de Brétigny-sur-Orge, Suresnes, etc). |
Mot de l’auteur
Nicolas Machiavel Le Prince est un texte vieux d'exactement cinq cent ans que tout le monde pense plus ou moins connaître mais qui est finalement assez peu lu. En le lisant aujourd'hui, on est frappé par sa force scandaleuse, force qui tient sans doute moins à ce qu'il dit qu'au fait même qu'il nous le dit. C'est un texte fondamentalement ambivalent : en même temps qu'il a pour objet l'éducation politique des princes, il porte à la connaissance du peuple l'art du gouvernement, et par là même fait prendre conscience à ce même peuple les opérations de domination dont il est l'objet. Au coeur du texte de Machiavel, il y a donc la notion d'éducation politique. La situation que développe le spectacle est celle d'un stage de formation pour futurs princes. Face à deux formateurs, dont l'un est dépositaire de la parole de Machiavel, trois stagiaires sont confrontés à un certain nombre de mises en situations censées leur enseigner comment prendre le pouvoir et comment le garder. Ce qui ressort de ces jeux, c'est que le pouvoir est par nature instable, qu'on est toujours assuré de le perdre un jour. Machiavel est habituellement considéré comme un cynique, théoricien d'un pouvoir qui n'aurait d'autre finalité que lui-même. J'espère que le spectacle donnera à entendre que sa parole est d'abord celle d'un homme qui a foi dans la force du politique, et que c'est au nom de la nécessité de l'action politique qu'il refuse catégoriquement toute forme d'idéalisme. Laurent Gutmann |
La critique et la Presse en parlent...Critiques de la pièce à sa création par l'auteur On rit beaucoup... Télérama Faire théâtre de tout... Journal La Terrasse Machiavel, ton univers impitoyable... Pierre Grosbois, Les Inrockuptibles «Le Prince» en entreprise : formation machiavélienne continue... Cédric Enjalbert, Philosophie magazine Le rire du Prince régnant... Karolina Markiewicz, Mouvement.net Hilarant et révélateur... Irène Sadowska Guillon , Kourandart Une pièce comique et didactique Solène
Lacroix - www.lenvoleeculturelle.fr |
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MachiavelNicolas
Machiavel est un personnage paradoxal. Fonctionnaire de rang
moyen au service de la République de Florence, il ne lui fut jamais
confié de poste vraiment décisionnel, employé qu’il était à seconder
des ambassadeurs de haut rang. Pourtant, de 1498 à 1512 il rencontra
les plus grands souverains à travers toute l’Europe et fut employé
constamment par la Seigneurie de Florence afin de régler les négociations
les plus ardues.
Auteur également des «Discours», véritable manuel de politique, de «L’Art de la guerre», inventeur de la milice armée, afin de remplacer les mercenaires, il ne fut reconnu de ses contemporains que par ses pièces de théâtre. «La Mandragore», pièce au ton rabelaisien, fut jouée à Rome et Venise, à la demande du pape Léon X, tandis que « Le Prince » était mis à l’index par la papauté, jusqu’en 1966 ! Son oeuvre est restée très longtemps déconsidérée, l’adjectif «machiavélique» employé de manière péjorative et les références à Machiavel trop souvent négatives, y compris dans l’oeuvre de Shakespeare («le sanglant Machiavel» dixit Gloucester dans «Le Roi Lear»). |
Tout cela sans doute parce que Machiavel eut le tort de déclarer que tous les hommes sont méchants ! Les lois qu’il tira alors de ce constat, étaient qu’il fallait en user avec eux en tenant compte de leur nature profonde : pratiquer avec eux une cruauté mesurée et leur fournir les apparences qu’ils attendent. Plus subversif encore, Machiavel émit l’idée que le christianisme avait étouffé les velléités du peuple à se révolter contre les tyrans, maintenus qu’ils étaient par la religion dans un état de dépendance vis-à-vis des puissants. Ce n’est qu’à partir du 18ième siècle, que l’on trouve ses premiers défenseurs, dont Jean-Jacques Rousseau, et l’Encyclopédie de Diderot. Pour Rousseau, «Le Prince» et «Les Discours» sont des oeuvres républicaines. «En feignant de donner des leçons aux Rois, il en a donné de grandes aux peuples.» ou «... il n’a eu jusqu’à présent que des lecteurs superficiels ou corrompus...» (Le Contrat social). Il sera suivi du philosophe Hume, des pères fondateurs de la République des États-Unis comme John Adams qui clameront leur dette vis-à-vis de Machiavel et jusqu’à Karl Marx qui le lisait tout en rédigeant son «Manifeste du parti Communiste» ! «Le Prince», manuel politique pour prendre et garder le pouvoir, tel un tyran, ou pour instruire le peuple sur leurs dirigeants ? A vous de décider, au-delà des préjugés... Ph.Toutain
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DocumentsNotre spectacle vous intéresse. Vous pouvez télécharger différents documents :
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Distribution |
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de gauche à droite : Myriam, stagiaire : Nicolas M. formateur : Chantal, stagiaire: Karine, assistante du formateur : Max, stagiaire et |
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